Voitures hybrides/100% électriques versus voitures traditionnelles.

À quand les réels incitatifs pour la transition vers les transports plus verts au Québec dans une
société avant-gardiste sur le plan hydro-électrique et qui a été pionnière à ce qui a trait au moteur roue et
au groupe de traction Couture?

Suite au franc succès du premier salon de l’automobile électrique qui s’est tenue à St-Hyacinthe du 24 au
26 novembre 2017 qui a accueilli 11,800 visiteurs, il est clair que la population est prête pour ce
changement vers ce mode de transport éco-responsable.

Avec plus de 70 modèles, il y a du choix. Pourquoi ne pas imiter les Finlandais et les Norvégiens? Ces
derniers sont les rois avec déjà 18 % de leurs parcs automobiles qui sont électriques. Ils y vont, la pédale
au plancher, avec des incitatifs : exemption de taxe à l’achat, les recharges gratuites, l’accès aux voies
réservées aux autobus.

Daniel Breton, coprésident du salon de l’automobile électrique, tient à rassurer les gens : 1 – les batteries
sont garanties 8 ans/160, 000 km, 2 – de plus en plus de véhicules 100 % électriques ont une autonomie
de 200, 300, 400 kilomètres, 3- les voitures hybrides et électriques sont en général plus fiables que les
voitures à essence comme l’a démontré une analyse récente de Consumers Report, etc.

Rouler électrique, c’est bon pour l’économie du Québec
Toujours selon M. Breton, l’importation d’hydrocarbures est une plaie économique pour le Québec. En
effet, elle est LA principale raison de notre balance commerciale déficitaire, celle-ci coûtant au bas mot
800 M$ par mois aux Québécois. Pour ceux qui croient qu’on pourrait régler ce problème en exploitant
nos propres hydrocarbures, détrompez-vous. Au prix actuel et prévisible du baril de pétrole et du mètre
cube de gaz naturel, le Québec ne pourrait pas faire ses frais et encore moins faire des profits comme on
peut le constater ces jours-ci dans l’Ouest Canadien. Les pétrolières et les gazières peinent à s’en sortir
depuis 3 ans tellement les prix sont bas malgré leurs décennies d’expérience et l’appui des gouvernements
en subventions et autres avantages fiscaux qui se chiffrent à plus de trois milliards de dollars
annuellement. Des compagnies gazières ont même été forcées de vendre leur produit à perte dans l’Ouest
cette année. Or, rien à l’horizon ne donne à prévoir de changement drastique de prix à court ou moyen
terme. Rouler électrique signifie donc que plutôt que de contribuer à des fuites de capitaux colossales,
notre argent demeure au Québec, car nous payons notre énergie à Hydro-Québec. Ainsi, 100 % de notre
argent reste ici et contribue à créer des emplois ici dans plusieurs secteurs liés à l’électrification des
transports. Selon une étude de Secor-KPMG datant de 2013, les retombées et les emplois dans les secteurs
des services scientifiques, de la fabrication électrique et du matériel de transport sont exponentiellement
plus élevés que ceux des mines et du pétrole. C’est pourquoi à chaque fois que vous « faites le plein » de
votre voiture électrique vous contribuez à la création d’emplois et de richesse ici.

Une voiture hybride ou électrique, combien ça coûte? Visitez le site
http:/www.hydroquebec.com/electrification-transport/voitures-electriques/calculez-vos-economies.html.

En attendant le retour du révolutionnaire moteur roue, dont tous les fabricants aimeraient percer les
secrets, faisons la transition par le biais de ses technologies avantageuse pour chacun de nous et pour
l’environnement. À suivre…

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